Après tous les rites d’entrée qui ont permis à un ensemble divers d’hommes et de femmes d’être constitué comme une seule communauté, vient le temps de la rencontre avec le Seigneur à travers Sa Parole.
À l’exception du temps pascal, la première lecture que nous entendons est toujours extraite de l’Ancien Testament. Pour beaucoup de catholiques, hélas, cet Ancien Testament apparaît souvent comme incompréhensible et peu digne d’intérêt. Pour beaucoup, même, il semble inutile, puisque Jésus est venu. Alors seul demeure objet d’intérêt le Nouveau Testament et encore, souvent réduit à l’Évangile. Or saint Paul nous rappelle que « toute l’Écriture est inspirée de Dieu et utile. ». Jésus lui-même nous dit qu’« il n’est pas venu abolir la loi ou les prophètes mais accomplir ». À sa résurrection, il ouvrira ses disciples à la compréhension de son mystère en reliant sa propre personne et sa propre histoire à l’ensemble des Écritures. Jésus, sa chair et son histoire sont l’interprétation des Écritures, qui prennent toute leur consistance et vérité en Lui. Les Écritures et toute l’histoire sainte sont la diffraction du mystère du Christ qui devient illisible sans elles. (à suivre)